Prévenir plutôt que guérir !
L’agronomie fait son grand retour dans les fermes depuis plusieurs années. En effet, il est essentiel de bien comprendre l’écosystème agricole et la façon dont fonctionne le sol qui est un milieu vivant. Lorsque cet écosystème fonctionne bien, les plantes sont plus résistantes aux maladies et autres insectes, et les agriculteurs ont moins recours aux produits phytosanitaires.
Parmi quelques techniques efficaces on compte :
- L’allongement des rotations, l’agriculteur va changer chaque année de cultures sur une même parcelle.
- Le faux-semis, il s’agit de préparer le sol comme si le but était d’y semer des graines pour une culture quelconque alors que rien n’y sera mis en terre. On laisse pousser les mauvaises herbes (avant qu’elles n’aient des grains bien sûr !) et puis on les élimine par binage.
- Le semis à une date optimale (ni trop tôt, ni trop tard)
- Les couverts végétaux, on sème des plantes qui vont prendre la place de certaines plantes envahissantes (ex. un mélange de lentille, de fenugrec et de trèfle avec une culture de colza, pour éviter la prolifération d’herbes indésirables et d’insectes ravageurs).
- La diversité des cultures sur un territoire : plus les cultures sont diversifiées, plus l’agrosystème est résilient.
- Etc.
Développer les alternatives, les biostimulants ou produits de biocontrôle
La coopérative a développé notablement ces dernières années ses ventes de solutions alternatives qui diminuent le recours aux produits phytosanitaires, les biostimulants et les produits de biocontrôle. Les agriculteurs utilisent notamment des insectes comme le trichogramme, un petit hyménoptère qui détruit les populations de pyrales dans les champs de maïs.
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Part des surfaces ayant bénéficié d’une alternative* aux produits phytosanitaires par rapport au total des surfaces ayant reçu un produit de protection des cultures (4,71 % n-1)
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Part du CA des produits alternatifs // CA des produits phyto
*Produit ayant déclenché un Certificat d’économie de produits phytosanitaires (CEPP)