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Des cultures diversifiées pour protéger la fertilité des sols

 

Cavac offre la possibilité aux agriculteurs et aux agricultrices de cultiver une grande diversité de céréales et de légumes grâce au développement de nombreuses filières et débouchés (boulangerie, conserverie, brasserie). Un panel de céréales est valorisé pour la meunerie (blé, orge, seigle) ou l’alimentation animale, des légumes pour l’alimentation humaine (mogettes de Vendée IGP, pois chiches, lentilles, quinoa, chia), pour les huileries (tournesol, colza) mais aussi le textile (chanvre). La coopérative permet aux agriculteurs et aux agricultrices de diversifier les cultures années après années sur la même parcelle, c’est-à-dire d’effectuer une rotation culturale bénéfique pour la santé des sols et des plantes. C’est un levier majeur pour la conservation et l’amélioration de la fertilité des sols. 

 

Les rotations de culture, un atout pour diminuer l’utilisation de produits phytosanitaires 

 

Lorsque l’on réalise une culture unique sur une même parcelle année après année, il y a un risque que les mêmes mauvaises herbes et les mêmes insectes ravageurs se développent et s’installent année après année. Ainsi, varier les espèces entre les céréales (blé, seigle), les légumineuses (haricot) et les graminées (foin) va permettre de couper les cycles des plantes invasives et des insectes qui s’en nourrissent. On modifie leur l’habitat auquel ils étaient habitués. Par exemple, les champignons ravageurs du blé ne sont pas les mêmes que ceux du colza. Ainsi, cultiver un colza après un blé, va éviter d’utiliser un fongicide car le champignon disparaitra de lui-même. Autre exemple, enchainer sur la même parcelle du chanvre, du blé et du maïs, va nettoyer celle-ci des mauvaises herbes. Le chanvre a la capacité de pousser vite et haut (3 mètres) pour étouffer les autres plantes nuisibles. 

 

Protection des sols pour un meilleur rendement

 

Certaines plantes vont structurer le sol. Un couvert de radis fourrager, avec ses racines pivotantes vont creuser des galeries qui permettront à l’eau et l’air de mieux circuler pour la culture suivante, mais aussi augmenter la vie biologique grâce à l’oxygène apporté. Les légumineuses, comme les pois ou la luzerne, ont la capacité d’enrichir le sol en azote, un élément essentiel pour la croissance des plantes. 

« La rotation des cultures augmente la fertilité du sol en équilibrant les nutriments insuffisants ou en excès : elle reconstitue les nutriments qui ne sont pas disponibles ou équilibre ceux qui sont en abondance ». 

Par ailleurs, la mise en place de prairies dans de nombreuses exploitations de la coopérative qui mixent souvent les cultures et l’élevage, permet de nourrir de manière autonome de nombreux animaux qui en retour la fertilise avec leurs déjections. Ainsi, les importations de protéines végétales (soja) à l’étranger sont limitées. 

Les prairies entourées de haies sont de véritables puits de carbone et de biodiversité. Les différentes espèces d’arbres qui l’entourent sont le refuge de nombreux insectes, rongeurs et oiseaux. Les arbres absorbent le CO2 et protègent la prairie de l’érosion, limitant ainsi les rejets de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère. 

Cultures différentes produites par la coopérative (saison 2021 – 2022)