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Développer des filières en respectant la ressource en eau

Un agriculteur dans un champ de légumes secs

Une agriculture respectueuse de la ressource en eau

Les agriculteurs et les agricultrices mettent en place différentes techniques pour protéger et valoriser les ressources en eau de leur sol. 

Des pratiques culturales adaptées

Un choix de cultures sobres en eau dont Cavac sait valoriser les débouchés comme le sorgho (nutrition animale), le chanvre (textile) ou la lentille (conserverie). Mais aussi des choix de rotations culturales et un travail du sol adapté en fonction de la météo et des caractéristiques agronomiques (argile, limon, sable). Par exemple, la mise en place de couverts végétaux entre les cultures évite de laisser les sols nus. Ces couverts gardent l’humidité indispensable à la vie biologique souterraine (champignons, insectes, mollusques, etc.). Les graminées comme l’avoine ou le seigle fourrager produisent une grande quantité de matières végétales, qui une fois roulées sur le sol, vont former un paillage naturel protecteur contre des accidents climatiques (vent, pluie), l’érosion et les chocs thermiques.

Des travaux paysagers 

La préservation du bocage vendéen passe également par la plantation de haies qui apportent de l’ombre et limitent l’évapotranspiration et l’érosion éolienne sur les parcelles. 

Maintenir les sols fertiles, de véritables éponges 

Grâce à la diversité des filières végétales et animales, les agriculteurs et agricultrices de Cavac apportent régulièrement de la matière organique dans les sols grâce aux fientes de volailles, au lisier de porc ou au fumier de bœuf, etc. Cela permet de créer de l’humus dans les sols et donc d’augmenter la capacité de rétention de l’eau dans la terre. Plus il y a de l’activité biologique dans le sol, plus ses propriétés physiques améliorerons l’infiltration de la pluie et le stockage de l’eau. Un sol fertile permet d’être résilient à des évènements climatiques extrêmes, comme par exemple la sécheresse subie en 2022. Par ailleurs, plus le sol est vivant, plus il est aéré. L’eau circule mieux et se purifie avant d’atteindre les nappes phréatiques. 

Optimiser l’irrigation grâce au numérique 

Les agriculteurs et les agricultrices ont accès dorénavant a de nombreux outils pour calculer précisément la quantité d’eau dans les sols, mais aussi calculer précisément les besoins en eau en fonction des types de sol et des cultures : cartographie des sols, sonde d’irrigation, station météo. 

Préservation des zones humides 

Le territoire Cavac est composé de différents cours d’eau avec leur bassin versants. Dans le cadre de la gestion de l’eau potable du territoire, il y a la volonté d’accompagner les agriculteurs et les agricultrices à préserver la ressource par différents moyens. Les zones humides constituent un moyen reconnu pour maintenir le bon état écologique des eaux et mieux gérer les crues. Elles favorisent le stockage de l’eau dans les nappes phréatiques. Elles équilibrent les débits des cours d’eau et disposent d’une fonction d’épuration importante en agissant comme des filtres naturels. Par ailleurs, elles protègent la côte maritime, très présente sur le territoire vendéen, de l’érosion lors des tempêtes.

L’écluse du Brault en Vendée (crédit Medhi Media)

Hectares suivis par des sondes d’irrigations

(-31,8% par rapport à l’exercice 2021-2022)

Stations météo locales installées sur le territoire

(+131% par rapport à l’exercice 2021-2022)

Sondes d’irrigation capacitives vendues et installées dans les exploitations